Lucie
Si belle et si charnelle de ses yeux elle t’envoûte
De ses bleus j’ai des doutes
Si bête et si malsain
De ses coups il me dégoûte
De ces mots il m’étouffe
FERME-LA, va faire le tapin
Au lieu de m’aider il s’écroule
Au lieu de m’aimer il se saoule
L’espoir en moi, c’est tirer très loin
J’ai beau en entendre parler cet inconnu s’est fait cogner
Alors que je tentais de l’agripper
Moi qui rêvais de donner le sein
Même ma matrice a fait bagage
Et s’en est allée en voyage
Chaque soir est une histoire sans fin
Il était une fois un conte où l’histoire ne détenait pas de prince
Ivre mort il rentre
De la peur j’engendre
Ses coups pleuvent
Mes larmes aussi
<UN JOUR TU ME TROUVERAS MORTE ! >
Oui oui c’est ça Lucie
Partir loin pour aller où ?
M’éloigner de ce fou ?
C’est fou mais je l’aime même si je peine
Peine perdue est la cause
Cause toujours pauvre Lucie
Le visage marqué j’en suis même plus marqué
Se rappelait-elle qu’elle était si belle et si charnelle ?
Mais que fait-elle ?
PAUSE !
Pose ces cachets de ton histoire j’ai fait une prose
Morose a était ton conte
De ronce a été ta rose
Renoncer tu te l’imposes
TROOOP TARD ! c’est fait
Oui elle disait vrai
Couche-toi c’est l’heure demain est loin
Eloigner la lueur
Disparaissent ses craintes
Lucie s’est éteinte.
LY Fatoumata, CEDAS